Du télégraphe aux ateliers d’artistes :
un autre regard sur Ecouen
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Le Manoir des Tourelles. Comme ce joli nom donne envie ! Au pied du château d’Ecouen, c’est une grande demeure qui abrite l’Office de Tourisme, un salon de thé et des galeries d’exposition, (temporaires ou permanentes), ainsi que des salles de pratique artistique, vitrail et peinture, proposées par des associations locales (Escale et Art-Couen).
Faites-y une pause gourmande avant de découvrir l’espace permanent dédié à Claude Chappe et à son télégraphe ! En 1793 c’est en passant par la butte d’Écouen qu’il a procédé à la première expérience mondiale de télégraphe aérien, entre Ménilmontant et Saint-Martin-du-Tertre, qui permet pour la première fois de transmettre rapidement et sûrement des messages à longue distance.
Pour déjeuner, choisissez la cuisine franco-italienne d'Il Maestro, table gastronomique installée dans une belle bâtisse du XVIIIe qui abrite une partie hôtel : une adresse à retenir !
Ecouen, c’est aussi une commune qui appelle à l’aventure au fil de ses rues et ruelles dont les noms évoquent les peintres naturalistes du XIXe qui y établirent leurs ateliers et à qui l’on doit de nombreuses scènes de vie quotidienne. Un joli pan d’histoire, du pur témoignage en images ! Au fait, saviez-vous que l’Ecole de peinture d’Ecouen avait cette originalité d’être féministe ? Le plus bel exemple en est Mary Cassatt, accueillie comme élève par Paul Soyer et qui peindra à Ecouen « la demoiselle à la mandoline », tableau qui lui ouvrira les portes du Salon de Paris.
Le parcours de peintres, doté de nombreux lutrins, côtoie de belles demeures et verrières d’ateliers qui évoquent des noms célèbres. En les suivant, vous constaterez que la commune n’a rien perdu de son charme d’antan et vous comprendrez l’engouement des artistes pour ces lieux qui ont permis d'écrire une page dans notre histoire de l’art !
D'autres plaisirs vous attendent, comme ce parcours d'arbres remarquables pour une belle promenade au parfum de patrimoine naturel.
